La marche lente

chevre

Je sillonnais cette plaine aride, désertique.
Avec l’âge, je me déplaçais de plus en plus lentement. Pour parcourir la même distance, cela me prenait un temps infini.
Cette marche, sans but précis, constituait ma principale activité.
Mettre simplement un pas devant l’autre et avancer : tel était le sens de mon existence.

Photo : Marta Na / Texte : Tiou Tiou

Originally posted 2011-09-06 13:01:02. Republished by Blog Post Promoter